Ça se passe en ce moment, du 6 au 19 août, à Krushevo, en Macédoine. La France a envoyé 7 pilotes parmi les meilleurs français pour défendre nos couleurs au championnat du monde de deltaplane 2023.
La Macédoine, c’est loin, mais tu peux suivre chaque jour ce qui se passe et soutenir l’équipe :
- Le site officiel des championnats pour consulter les résultats manche après manche.
- Le suivi GPS en temps réel de tous les pilotes pendant les manches : tu peux vivre la manche en direct (décollages habituellement entre midi et 14 h) et repérer les français sur la carte animée, voir les données instantanées de vitesse et d’altitude, comprendre les stratégies de chacun et voir celui qui va tirer son épingle du jeu… le tout en quasi-direct (3 à 4 minutes de décalage) !
- La page Facebook de l’équipe de France pour les infos, récits et photos jour par jour !
- Les pages deltaplane du site de la Fédération Française de Vol Libre pour toutes les actus.
Ils sont accompagné de Maxime Bellemin, entraîneur national (pour les garder motivés) et d’Éric Conventi, kiné-ostéo de l’équipe (pour les garder en forme).
Comment ça se passe, un championnat du monde de deltaplane ?
Chaque manche est un parcours défini par des balises GPS qu’il faut survoler, dans l’ordre jusqu’au but. Les pilotes décollent tous du même sommet, environ une demi-heure à une heure avant le départ de la compétition. Ils essayent de monter le plus haut possible grâces aux ascendances thermiques qui sont le seul moteur du deltaplane. À l’approche de l’heure du départ, ils se rapprochent de la ligne de départ (fictive, repérée par GPS) pour se lancer sur le parcours. Il ne suffira pas de planer, il faut cheminer d’ascendance en ascendance pour reprendre de l’altitude entre deux planés pour avancer vers la prochaine balise
En groupe, il est plus facile de repérer les ascendances thermiques. Les pilotes qui tournent ensemble dans la même ascendance forment des « grappes ». Mais bientôt, on voit certains pilotes prendre la tête, tenter de passer par une autre vallée, ou bien se lancer dans un sprint infernal à l’approche du but !
Le gagnant n’est pas forcément le premier arrivé, d’abord parce qu’il y a généralement deux ou trois heures de départ différentes (pour ceux qui ne seraient pas bien placés au moment du départ), donc ce qui compte, c’est le temps qu’on a mis à faire l’intégralité du parcours. Mais bien souvent, on peut suivre un groupe de tête sur la page du suivi GPS (Livetracking) et comprendre qui essaye de rattraper qui !
La manche du mardi 8 août 2023 faisait 80 km, mais à ce niveau de la compétition, lorsque les conditions météo sont bonnes, les organisateurs peuvent fixer des parcours de plus de 100 km, voire 150 (on a même vu des manches de 200 km) ! Le temps de course passe alors de 1 h 30 à plus de 3 heures pour les plus rapides, mais pour d’autres, ça veut dire rester parfois 4 à 5 heures en vol, le tout sans aucun moteur…
Le champion du monde sera le pilote qui aura été le plus souvent dans les premiers à chaque manche, c’est la régularité qui paye. Et les équipes nationales s’entraident en radio afin de placer un maximum de pilotes au but pour le classement par équipe.
On croise les doigts pour l’équipe de France !!!